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Le Paris Saint-Germain ne fera pas appel de la décision prise par la commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel (LFP) de suspendre Zlatan Ibrahimovic pour quatre matchs de championnat suite à ses propos à Bordeaux lors de la 29e journée de Ligue 1. « Nous ne ferons pas appel car nous estimons l’avoir échappé belle, a indiqué Laurent Blanc, l’entraineur du Paris Saint-Germain. Avec Manuel Valls au gouvernement, Zlatan risquait l’expulsion du territoire français. Bien sûr, si Nicolas Sarkozy avait été président, c’est sans doute l’arbitre qui aurait été sanctionné ».

Concernant le remplacement d’Ibrahimovic à la pointe de l’attaque pour les matchs de Ligue 1 contre Nice, Lille, Metz et Nantes, Laurent Blanc a indiqué avoir déjà fait son choix : « plus que sa performance sur le terrain, c’est la seule présence de Zlatan qui pèse sur les adversaires. Ils en ont peur, il les terrorise. J’ai donc décidé de remplacer Ibrahimovic par sa statue en cire exposée actuellement au musée Grévin. Contre les quatre équipes que nous allons rencontrer, cela devrait amplement suffire ».

Selon Blanc, la présence de la statue de cire à la pointe de l’attaque parisienne ne devrait pas affaiblir l’équipe pour ces rendez-vous importants : « Zlatan est actuellement assez réservé sur le terrain, je suis persuadé que le double en cire courra plus et défendra mieux que l’original. Sans que personne ne le sache, j’ai d’ailleurs fait jouer la statue de cire à la place d’Ibrahimovic pendant la première mi-temps du récent classico contre Marseille. Et franchement, il n’a pas été plus mauvais que Cavani ».

Alors qu’Ibrahimovic devra remplacer son double au musée Grévin sans le moindre mouvement ni la moindre insulte pendant des heures, Ezequiel Lavezzi, qui pensait retrouver une place de titulaire, s’est déclaré écœuré par la décision de Laurent Blanc. « Le coach a décidé de faire jouer cette statue, a-t-il notamment déclaré, et c’est moi qui me retrouve encore à cirer le banc ».